Nodo tsawto

« NODO TSAWTO » est le titre du single citoyen enregistré par un collectif d’artistes. Produit par DJ Van qui a réussi, grâce au soutien de HIT RADIO, à réunir dans un même studio des artistes de la nouvelle scène marocaine.
C’est la première fois qu’une telle palette d’artistes se retrouve sur un même titre : Mc Anou de Fez City clan, Nabila Maan, Khansa Batma, HB2 et Sif Lssane de H-Kayne, Caprice de Casa Crex, Mahmoud de Ganga Vibes, Barry, Ahmed Soultan, Sy Mehdi, Saïd Mosker, DJ Momo, DJ Montecristo et DJ Van.
Ils ont tous posé leur voix sur le rythme de « NODO TSAWTO », et cette réunion historique de piliers de la nouvelle scène marocaine a été baptisée : « Collectif Ta Voix, Ton Vote, Ta Victoire. »
Leur chanson a pour but d’inciter les jeunes à prendre les choses en main en participant aux prochaines élections communales qui auront lieu le vendredi 12 juin 2009 et ainsi à s’intéresser à leur avenir.

Les artistes du single

Nabyla Maan : Une chanteuse dans l’air du temps !

21 ans à peine, et déjà auteur, compositeur et interprète avec en plus deux albums produits par Patinium Music. Les airs de fillette sage sans tenue d’apparat ni excès de maquillage et la voix cristalline de Nabyla Maan ont su conquérir un public de tous les âges.
Entre chansons 100% occidentales telles des reprises d’Edith Piaf ou des airs enracinés dans notre patrimoine musical comme ceux des Nass El Ghiwanes ou de Jil Jilala, en passant par des textes de sa composition rédigés en français et en darija, Nabyla jongle avec les styles et les genres musicaux.
Comparée à Saïda Fikri par le chanteur Malek, Nabyla égraine des airs d’ici et d’ailleurs qui chantent la liberté, l’espoir et la rébellion. Après son premier album « Dnya » sorti en 2005 aux influences R&B et pop où Nabyla a chanté entre autre avec Omar Sayed de Nass el Ghiwane, le célèbre Allah ya Moulana et repris Assiniya à la sauce techno, Nabyla est revenue avec une maturité nouvelle dans son dernier opus « Ter El Ali » sorti en janvier 2009.
Un disque où l’innocence de l’enfance semble s’être envolée pour laisser place à des mots plus réfléchis et à des sonorités nouvelles d’avantage teintées de flamenco, rock et Salsa en passant par de la musique mexicaine tout en restant fortement imprégnés par des rythmes marocains. Grâce à sa palette musicale variée dans l’air du temps et sa voix caressante, la jeune chanteuse s’est déjà produite sur les grandes acènes artistiques marocaines et même dans la mythique salle parisienne de l’Olympia !
Site web : Nabyla Maan

H- KAYNE : Les Issawa du Hip Hop

Les mots d’ordre d’H-Kayne : espoir et optimisme. H Kayne, créer en 1996, attendra la consécration du Boulevard des jeunes musiciens en 2003 pour que leur look jogging, basquet et leurs paroles en darija populaire conquiert leurs premiers fans. Chef de file du Hip Hop marocain, les H-Kayne ont très vite apprivoisé la scène.
Entre danse, chorégraphie et break-dance en passant par un « issawa style » et des paroles décrivant le quotidien de la jeunesse marocaine et prônant un rapprochement des cultures, le style H-Kayne s’est rapidement répandu parmi les amateurs de Hip Hop. Pur son groovy oriental et Hip-Hop rythmés par des scratchs percutants dominent. Aujourd’hui ils se seront produits sur toutes les grandes scènes et les festivals du pays ainsi qu’à l’étranger.
Un premier album autoproduit en 2003, « 1 son 2 bled ‘art. » imposera le issawa style des H- Kayne. Un deuxième album, « H K 1426 » produit en 2005 par Platinium Music assoira leur renommée. Le géant cinématographique américain Warner Bros choisira même un extrait de leur titre «H K dima Kayne » pour le film « Bodies of lies» sorti en 2008. En attendant la sortie de leur troisième album prévue en 2009, les H-Kayne écument les scènes en continuant à mettre le feu dans les salles.
Site web : H-KAYNE

SAID MOSKER – Un chanteur engagé.

Une authenticité rare, de celles qui touchent les cœurs. Said Mosker séduit avec des mots simples et des chansons ancrées dans les réalités marocaines. C’était les années 80, une époque ou l’adolescent grattait ses premiers accords à la guitare en absorbant tous les courants musicaux de l’époque avec un net penchant pour la musique classique et les grandes voix de la chanson arabe.
A 18 ans, Said crée son propre groupe, « Said Mosker», dont il est le parolier, le compositeur et l’arrangeur. Avec six autres membres le groupe donne naissance en 1998 à un premier album, « Ghitouni » : un mélange avant- gardiste de rai, de funk et de chaabi avec des paroles en darija. Le public est conquis même si les ventes sont modestes. Mosker multiplie alors les tournées à travers le pays. Puis c’est la naissance d’un deuxième album en 1993 « Kya ».
Le succès commence à poindre et la volonté de poursuivre une carrière de musicien est tenace. En 1994, Said sort un troisième album du nom de son quartier: « Derb Sultan ». Cette fois les ventes de cassettes explosent dans les quartiers populaires. En 1996 c’est  » Nti Nti » et en 1997 « Iwa Iwa » toujours en langue arabe. À partir de là, la notoriété de l’artiste dépasse les frontières.
Une première tournée d’un mois le mène en France où il s’installe pendant 3 ans à Lilles. En 2001 il retourne au Maroc avec la ferme intention de contribuer à la promotion des artistes de son pays tout en défendant leurs droits. Un défi que Said relève avec brio. Puis en 2004, il signe avec Platinium Music ; c’est la sorti de l’album « Dima Kain » qui nous plonge au cœur de la fusion rai, funk, latino, chaabi. Avant-gardiste, Said Mosker est l’un des premiers auteurs-compositeurs à avoir emprunté la voix de la World Music. Fidel à son style il sort en 2007 « Dayra », un album basé sur un mélange rythmique mélodique.
Site web : Said Mosker

Ahmed Soultan – La marocanité voyageuse

Look urbain et voix enjôleuse, Ahmed Soultan a su conquérir son public. Entre mélange des langues (arabes, français et anglais), des rythmes musicaux aussi bien marocains, arabes, africains qu’occidentaux, Ahmed Soultan n’a pas peur de bousculer les codes. Dès son premier album « Tolérance » il s’est forgé une place sur la nouvelle scène musicale du pays. Depuis, Ahmed est resté fidèle à son genre musical en n’hésitant pas à puiser dans le répertoire ancestral du pays avec l’utilisation d’instruments comme le ribab et la derbouka fusionnés entre autre avec le violon, la guitare, et la basse. Le tout offre une qualité de son et de rythmes à la pointe et une démarche artistique qu’Ahmed Soultan cherche à inscrire comme il l’affirme dans une « continuité » et une « universalité ».
Né en 1976 dans un village du Souss avant de très tôt vivre en France, Ahmed Soultan n’oublie pas pour autant ses racines. A partir de 1997 son goût pour la chanson est affirmé. Fort de son identité pluriel il partage avec son public les préoccupations de la jeunesse marocaine avec des paroles empruntes de tendresse où l’amour, la fraternité, l’amitié et la force du rêves dominent. Son talent l’a mené en 2005 jusqu’au festival international du film de Dakar où il a chanté l’africanité de son pays tout en enregistrant un duo avec le chanteur sénégalais Fafadi.
Aujourd’hui, Ahmed Soultan est considéré comme l’une des valeurs montantes du pays. Son deuxième album « code», distribué par Platinium Music, qui est sorti en octobre 2008 n’a fait que confirmer le talent du chanteur qui n’a de cesse de gagner en maturité et en maîtrise des rythmes marocains, pop et bien d’autres mélodies du monde. Ahmed Soultan, un artiste dans l’air du temps, qui a su chanter un Maroc nouveau empreint de rythmes millénaires fusionnés avec des mélodies occidentales.
Site web : Ahmed Soultan

SY MEHDI

Sy Mehdi chante depuis l’âge de 8 ans. à 17 ans il sort son premier album, puis en 2001 il se produit pour un album de chansons orientés musique populaire marocaine. C’est en 2003 qu’il pourra enfin réaliser l’album de la réussite avec FTG Records. « Ya bladi » mélange à la fois les thèmes du Rai à la marocaine sur des rythmes et des arrangements modernes. Précurseur du Rai’n'B, Sy Mehdi récidive en sortant en 2006 le premier album de Rai’n'Groove du Maghreb. Sy Mehdi a joué plusieurs fois sur l’esplanade de la Wilaya de Casablanca devant un public enthousiaste, qui a apprécié sa musique rythmée et enjouée.
Son groupe percutant, avec lequel il tourne depuis deux ans, mélange habilement sur scène les reprises et les compositions originales ,avec pour seul mot d’ordre : Faire plaisir au public.
Site web : Sy Mehdi

BARRY

Barry, de son vrai nom Mohamed Bahri, est né le 1er Avril 1980 à Casablanca et plus précisément à Hay Mohamedi. Elevé au milieu des mythiques Batma, Boujemâa, Miftah…Barry a été bercé dés son plus jeune âge par la fièvre musicale. Hay Mohamedi, ce fameux quartier qui a vu naître les plus grands, a été comme il est toujours une source d’inspiration pour lui. Nostalgique de cette époque où les Nass El Ghiwane et autres Batma savaient manier la darija comme personne, Barry remet au goût du jour cette langue qui aujourd’hui malheureusement se perd.
Pour Barry, tout a commencé en 1994. Sa première expérience musicale s’est faite avec le rap. Et c’est avec le groupe « Casa Muslim » que tout a débuté tant que Premier groupe de rap au Maroc, les « Casa Muslim » ont marqué leur temps et restent aujourd’hui une référence. En 1996, il découvre la fusion puis travaille par la suite avec un groupe de jeunes rockeurs jusqu’à 2001. L’année 2001 sera marquée par sa participation au Boulevard des jeunes musiciens, dont il gagne le prix du public et du jury avec le groupe « Barry and survivors ». Fort de toutes ces expériences et de tous ces mélanges, Barry se forge peu à peu son propre style, un style bien à lui, qui lui ressemble et qui ne ressemble à aucun autre justement. Barry a pris tout son temps avant de se trouver, mais le résultat n’en ai que meilleur et offre au public un style inimitable.
De là, il rencontre Oum en 2005 avec qui il collabore, puis sort son premier album en 2006. « Sleeping System » voit le jour après un travail de longue haleine, avec à la composition Tarik Hajili et pour les parties batteries Karim Ziad, le tout étant produit par Sigma. Le public découvre alors un album détonnant et original et dans lequel par-dessus tout, l’artiste ne se gêne pas pour régler ses comptes avec ceux qui endorment le système. Des titres comme « chkoune ntouma » ou encore « Hchouma ya l’aa’e2rab » ont en fait suer plus d’un. Tous les sujets y passent sans tabous : la politique (nationale et internationale), la drogue, la corruption,etc.
Dans une darija maniée à la perfection et dans des influences aussi diverses que variées (de Nass El Ghiwane à Bob Marley en passant par le folklore marocain), Barry reprend du Houcine Slaoui avec « Lkhala » ou encore dénonce la politique américaine avec le fameux « Johnny Walker Bush li man habbouch ». L’album a rencontré un véritable succès populaire et a touché un public très large et varié. Ce savant style de darija à l’ancienne sur des rythmes de fusion actuels en a séduit plus d’un, du nostalgique au futuriste. En remettant au goût du jour la « vraie » darija, c’est-à-dire l’ancienne, Barry veut faire revivre cette langue qui, il faut le dire, est un peu en voie de disparition.
Influencé par notre folklore traditionnel, Barry est aussi très à l’écoute de la nouvelle vague qui comme lui, est engagée pour faire bouger le Maroc. A travers les différents thèmes qu’il aborde, Barry est très actif dans la lute sociale et il est à lui seul un cocktail détonnant dont le Maroc en a bien besoin.

Mahmoud BASSOU

Initiateur du mouvement Reggae au Maroc en étant le fondateur de la première formation d’artistes marocains dédiée à une musique universelle tel que le reggae et ses dérivés (ska, dub, dancehall …), Mahmoud Bassou constitue aujourd’hui l’image d’une jeunesse marocaine en mouvement et une génération d’artistes plus expressive, via des textes engagés et une fusion de styles très développée.
Mahmoud Bassou est chanteur, auteur et compositeur, issue d’une famille d’artistes et d’intellectuels marocains, ce qu’il lui a permis de faire ses premières marches sur scène dès 1985. Il récolta une expérience considérable au sein de formations de jeunes talents, où il expérimente la musique Reggae dans laquelle il a grandi, et trace son chemin pour donner naissance au groupe Ganga Vibes en 2003, où l’inspiration majeure est le Reggae. Et grâce au travail continue et la créativité incessible, il a pu en un peu de temps jouer dans plusieurs grandes scènes, tel le festival du L’boulevard en 2004 et la scène off du festival d’Essaouira ainsi que plusieurs concert à travers le royaume.
En 2005 l’aventure ne faisait que commencer et Mahmoud a adopté une vision et des objectifs plus importants pour la suite de la carrière de son groupe, ce qui lui a permis d’évoluer sur d’autres scènes tel le festival Transes Atlantic où il a pu jouer au coté de Tyrone Downie (The Wailers groupe mythique de Bob Marley), le Festival de Casablanca 2006 pour chanter en duo avec les allemands Gentleman and the Far East Band, et en tête d’affiche du L’boulevard 2007 au coté de Dub Incorporation…
L’année 2007 se marqua par la sortie en décembre du single « Pense » classé premier au top 40 marocain pendant six semaines, ce qui a propulsé la popularité du groupe et l’originalité de la voix de Mahmoud dans le milieu artistique marocain, et en premier lieu l’objectivité et la spontanéité de ses textes, ce qu’il lui a permis de continuer son avancé. Suivi après de « Bless » dont lequel le drapeau rouge et l’étoile verte font encore plus, la fierté des marocains à travers le monde, d’où une tête d’affiche au coté de la légende vivante du reggae Burning Spear lors de Casa Music 2008, et un succès triomphale en Espagne, en Mai de la même année.
Aujourd’hui Mahmoud Bassou est un artiste qui fait de la scène un espace de spectacle, et d’expérimentation d’une musique festive, nouvelle, marquée par une modernisation du Reggae, et sa fusion avec les rythmes marocains, et une créativité hors norme qui ne fait que progresser.
Site web : Mahmoud Bassou

KHANSA BATMA

Khansaa, est venue à la chanson tout naturellement. Fille de Si Mohamed Batma et Saida Birouk fondateurs de Lemchaheb, groupe mythique des années 70/80… elle est également la nièce de Larbi Batma leader charismatique de Nass L’ghiwane, et soeur de Tarik Batma le parrain de la fusion avec son album “Casablanca” en 1996.
A 20ans et après un baccalauréat en art plastique, des études de lettre et un riche héritage familial pas évident à gérer, Khansa voit sa vie prendre un nouveau tournant: rejoins l’équipe d’Entr’act et enregistre son premier album.
Elevée dans un quartier haut en couleur, comme Hay Mohammadi à Casablanca, Khansa a eu une enfance tranquille dans une ambiance où la musique fait office de rite religieux. “un jour, mon père m’a entendu chanter et m’a dit que j’avais une belle voix. Mais sérieusement, je n’ai jamais songé à la chanson comme carrière. Aujourd’hui, j’ai trouvé ma voie”. Et quelle voix pour le dire! Chaude, frétillante, un tantinet glamoureuse, avec un net penchant pour l’aventure. Revoir en maroco-oriental Black Magic Woman, de Santana! Ou Wish You Where hire, des Pink Floyd!! Il faut le faire, et Khansa s’en sort bien. “Mon rêve était de réussir le mélange entre des rythmes et des sonorités aussi différentes que la musique occidentale, martelée, trés hachée et la langueur des melodies arabe et orientales”. Pari tenu, puisque Khansa passe, au fil des chansons, d’un tempo à l’autre, avec beaucoup d’aisance.
C’est en 2000 que Khansa sort son premier album “Melitek Melitek”, un vrai succès auprés du Public au moment où la scène au Maroc connaissait un vide artistique, un réel handicap, et absence de marché et de structure musical.
Les succès sont au rendez-vous avec l’album aux portes du desert en 2002. Deux ans de travail et de recherche ont donnés naissance à un produit surprenant. “Notre patrimoine culturel est tres riche et diversifié. Mon devoir est de partager cette richesse avec mon public, tout en respectant mon amour pour la musique occidental”.
Cet album représente aussi une note de maturité artistique pour khansa, grâce à des collaborations de taille tel que Reginaldo Kazagrande et Akkaf Brothers vétérans de la world musique au Maroc.
Après ce succès story, en 2004 khansa enchaine les voyages entre Casablanca et Istanbul pour une nouvelle experience plus professionnelle associant son nom à de grandes figures des médias tel que Okan Bayülgen dans le cadre de la réalisation de génériques, et capsules d’émissions télé “Zaga” “Televizion Makinasi”
Le Rock, un style qu’a toujours influencé la musique de Khansa. En 2007, elle marque son retour au Maroc avec un nouveau succès “Gharni”.
Une voix forte et émouvante, un charme et une présence scenique envoutans, le tout combinés au talent incontournable de son frère Tarik Batma auteur et compositeur de tout ces succès. Sa musique et son style s’inscrivent dans les meilleurs moments des scènes Live au Maroc. Khansa Marque et se démarque.
Avec le success qui pointe et une notoriété qui se précise, Khansa est consciente qu’elle a désormais une image à entretenir. Elle n’hésite pas à vous sortir tout un chapelet sur l’artiste et ses engagements, sur la vie, le professionnalisme et les méandres qu’il faut traverser pour perdurer. C’est de famille, diront certains. C’est surtout trés futé de la part d’une fée qui voit le chemin s’ouvrir vers le monde de la gloire et nous dit: “Ne me retenez pas!”
Site web : Khansa Batma

Fez city clan

Fondé en 2000, le groupe Fez City Clan, composé de 5 membres, dont MC Anou âgé de 12 ans, est un des précurseurs du mouvement Hip Hop marocain et s’affirme comme l’un des ambassadeurs de la nouvelle scène marocaine.
Le groupe laisse son empreinte à chaque passage et fait passer son message sur les plus grandes scènes marocaines et internationales.
Groupe à la scénographie attractive, aux messages engagés en Darija (arabe marocain) et en Français, Fez City Clan tire son inspiration de la réalité quotidienne du peuple marocain. Le groupe fait aujourd’hui partie du peloton de tête ; il vous donne rendez vous pour un spectacle détonnant.
Site web : Fez city clan
Ecouter le mourceau

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